Quiz hebdo : les standards d’huile moteur

Par Nicolas

Quelle huile de lubrification devez-vous utiliser dans votre moteur ?

La réponse se trouve dans votre manuel utilisateur : utilisez toujours celle préconisée par le constructeur de votre moteur. Et ce, qu’il s’agisse d’un moteur à essence ou d’un moteur diesel, et qu’il se trouve à bord de votre bateau ou de votre véhicule.

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Passons à la question du jour :
🔹 Dans la nomenclature des huiles de lubrification telles que SAE 10W-40, 10W-30 ou 5W-30, quelle est la signification des chiffres ?

Et question bonus :
🔹 Si l’on compare les huiles couramment ajoutées à l’essence dans un moteur deux-temps et celles utilisées dans un moteur quatre-temps, laquelle a l’indice de viscosité le plus élevé ?

👉 Répondez sur l’un des réseaux ci-dessous. Solutions ici-même dimanche prochain !

Réponse : la viscosité des huiles moteur

Merci à celles et ceux qui ont participé à ce quiz. Manifestement la mécanique moteur vous a moins inspiré que la cartographie ou le réglage des voiles.

Les deux nombres constituant le type d’huile sont respectivement les indices de viscosité de l’huile à froid et à chaud. Ces indices ont été codifiés par la Society of Automotive Engineers (SAE). Pour rappel, la viscosité mesure la facilité avec laquelle un liquide s’écoule. Par exemple, à cet égard, le miel est plutôt visqueux, tandis que l’eau est plutôt fluide.

Le premier indice évalue la viscosité de l’huile à des températures froides (le W signifie « winter »). Il mesure donc la viscosité ou la fluidité de l’huile au démarrage du moteur. La viscosité absolue se mesure généralement en centipoises (cP), et les 6 valeurs d’indice 0W, 5W, 10W, 15W, 20W et 25W correspondent à des valeurs maximales prédéfinies de viscosité absolue à une température donnée. Plus l’indice est élevé, plus l’huile moteur sera visqueuse au démarrage du moteur et plus elle sera donc difficile à pomper.

Le deuxième indice évalue la viscosité de l’huile moteur à haute température. Il s’agit ici de déterminer si l’huile devient très fluide pendant le fonctionnement. Conserver une certaine viscosité lui permet de mieux protéger les différentes pièces mobiles du moteur et de réduire l’usure. L’indice quantifie la viscosité cinématique de l’huile moteur, généralement mesurée en centistokes (cSt) à 100°C et 150°C. Il existe 8 classes : 8, 12, 16, 20, 30, 40, 50 et 60. Ici encore la valeur maximale représente l’huile la plus épaisse.

Un seul grade peut suffire à décrire des huiles moteur simples. Toutefois, la plupart des moteurs nécessitent des huiles dites multigrades. Celles-ci contiennent des additifs qui neutralisent la tendance naturelle de l’huile à se fluidifier avec l’augmentation de la température. Ainsi, l’huile lubrifiante a des performances garanties tant aux extrémités froide que chaude du spectre des températures. Cela permet d’assurer un fonctionnement optimal du moteur.

Et maintenant, la question bonus

Certes, il s’agissait un peu de comparer des pommes et des poires. Cependant, étant donné que nous nous sommes penchés sur les viscosités des huiles moteur, nous n’avons pas pu nous empêcher de vouloir comparer des huiles lubrifiantes typiques : celle ajoutée à l’essence d’un moteur hors-bord à deux temps et celle d’un moteur quatre-temps.

Il existe évidemment de nombreuses exceptions à cette règle, mais l’huile d’un moteur à quatre temps peut être légèrement plus visqueuse que celle utilisée dans un moteur hors-bord à deux temps, qui est généralement plus fluide. Les huiles pour moteurs à deux temps sont conçues pour s’écouler facilement et créer un film lubrifiant sur les composants du moteur, tout en pouvant se mélanger facilement à l’essence.

Notre prochain quiz sur le mouillage est désormais en ligne : à vos réponses !